La politique jeunesse, comme celle en direction de l’enfance et des familles, fait partie de nos priorités. La différence est qu’il s’agit souvent d’adultes ou de prochains adultes (faisons-la commencer vers 14-15 ans) et qu’une attitude directive ou paternaliste n’est pas appropriée.
Tout le monde a été jeune et sait bien l’énergie et la volonté d’avancer qu’on peut avoir, sans avoir encore toutes les clés pour faire au mieux. Ce n’est ni une critique ni une louange, un simple constat factuel. Il faut donc respecter les jeunes et établir des modes de concertation qui leur fassent acquérir les compétences qu’ils n’ont pas encore.
Ces idées se traduiront par la (re-)création d’un conseil de la jeunesse, mais dans une tout autre perspective que celle qui a prévalu pendant sa brève existence.
Il s’agira d’un conseil consultatif auto-administré, avec compétence sur tous les volets de la politique communale et en particulier sur tout ce qui concerne l’avenir, puisque c’est leur vie future qui est en jeu.
Il disposera de moyens humains d’assistance-conseil, pas pour le diriger comme c’était le cas avec le défunt conseil des jeunes citoyens, mais pour le « coacher » dans ses projets et dans la façon de les conduire.
Il existe peut-être un mot français pour « coacher » mais nous ne l’avons pas trouvé (entraîner semble avoir un sens un peu différent). Nous préférons donc utiliser cet anglicisme pour bien faire passer l’idée suivante : comme pour un sportif, ce n’est pas le coach qui saute ou qui court en compétition, ce n’est pas non plus lui qui lui impose telle ou telle manière de faire, il est simplement celui qui aide le sportif à mobiliser ses talents. C’est bien du « coaching » de la jeunesse que nous voulons développer.
En plus de ce coaching « collectif », on promouvra aussi le mentorat, un coaching « individuel » (cf. en rubrique seniors)
Par ailleurs, nous travaillerons avec la MJC pour qu’elle ré-oriente son action plus en direction des jeunes.
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