La solidarité doit s’exercer encore mieux et un peu plus, c’est un incontournable de la politique que nous entendons développer.
Nous connaissons bien sûr l’objection de ceux qui ont pu constater tel ou tel abus. Mais, il faut le savoir, ces abus sont minimes en pourcentage et coûtent très-très peu par rapport à l’ensemble des aides totalement justifiées. C’est notre conception de l’humanisme réel : plutôt risquer quelques micro-abus, que s’exonérer de l’impératif de solidarité.
Selon le rapport du Comité national de lutte contre la fraude, la fraude sociale détectée atteint 852,6 millions d’euros sur l’année 2014, dont 427,63 millions d’euros pour la fraude aux cotisations sociales, et 424,96 millions d’euros pour la fraude aux prestations sociales. Selon le rapport de la Cour des comptes pour l’année 2014, la fraude totale aux cotisations sociales s’élèverait à 20 milliards d’euros, et 5 % de l’ensemble des cotisations sociales seraient éludées. Toujours selon la Cour des comptes, et selon son rapport de septembre 2010, la fraude totale aux prestations sociales dans le régime général peut être estimée à 3 milliards d’euros, soit 1 % des prestations versées. (Wikipedia-Fraude sociale en France). Pour mémoire le PIB de la France est d’environ 2200 milliards et 3 milliards représentent seulement 0,15%. Pas de quoi mettre à la rue tous ceux qui ne fraudent pas !
Au-delà des plus démunis, nous serons également solidaires de tous ceux qui rencontrent des difficultés temporaires et pour lesquels la Ville pourrait agir : par exemple, négocier avec des bailleurs, pour des habitants ou des commerçants qui s’installent ou connaissent une période difficile.
Les « accidents de la vie », les handicaps réels, voire les pertes de moral plus ou moins graves, nécessitent un vrai soutien, que ce soit sous l’angle de l’aide financière ou de l’accompagnement humain pour « reprendre pied ».
Nous entendons développer encore les mécanismes de solidarité communale, pour faire de Fresnes un territoire « zéro grande pauvreté ». Et tant pis s’il y a 1-2% de prestations indues : nous faisons confiance au CCAS et à ceux qui s’y investissent, pour vérifier qu’il n’y a pas d’abus choquants.
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