La proximité ne doit pas être un vecteur de communication personnel, mais plutôt un moyen de rester au contact et permettre ainsi de faire remonter les idées.
Cette proximité ne doit pas être unipersonnelle, comme ce le fut jusqu’à présent. Elle doit être multiple et répartie au sein de toute l’équipe municipale.
Elle sera aussi organisée pour que ce ne soit pas toujours les mêmes élus qui aillent aux mêmes endroits, afin que tous aient une idée sur les différents sujets. Autre avantage important : cela permettra aux organisateurs de l’événement de savoir qui représente l’équipe municipale et ainsi de dialoguer plus efficacement.
Par ailleurs, cette proximité, si elle doit ouvrir des perspectives pour l’équipe municipale, ne doit pas se substituer aux concertations engagées. Combien de fois a-t-on vu un(e) maire sortir tout à coup une nouvelle idée qui contredisait un projet engagé, et ce sans aucune concertation avec le porteur de projet et son équipe ? A chaque fois, c’était « on m’a dit que… », sans même qu’on ait la certitude de ce qui fut dit, par qui et pourquoi.
La proximité doit être réelle (écoute plutôt que vecteur de communication personnelle), partagée au sein de toute l’équipe municipale et complémentaire de la concertation au sein des groupes de projets et instances consultatives.
Proximité, oui. Concertation réelle, oui. Pagaille et autocratisme, non.
Cela fait plus de 20 ans que Richard suggère d’organiser cette proximité, afin qu’on sache qui s’engage à aller à tel ou tel événement et représentera l’équipe municipale, mais ce n’est toujours pas mis en place.
Maintenant, cela le sera.
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