Ce n’est pas parce que la manque d’habileté est souvent préjudiciable, qu’il faut considérer l’habileté comme une vertu, du moins dans le domaine politique. En effet, l’habileté politique est souvent synonyme de secret, autoritarisme, mépris,… voire carrément mensonge ! Nous n’en ferons donc pas notre ligne de conduite.
Ceci implique-t-il qu’on attaquera « bille en tête », sans ménagement ? Pas du tout. « L’habileté » que nous mettrons en œuvre résidera uniquement dans ce qui est indiqué aux chapitres fonctionnement et valeurs :
– humanité-écoute, car il faut d’abord comprendre l’autre avec ses qualités et éventuels défauts
– concertation réelle car, pour analyser à fond le rapport avantage/inconvénients, il faut que tout ait été exprimé et consigné
– gestion formalisée de projet, seul moyen pour que chacun sache où on en est et quelles sont les étapes à venir
– expérience et surtout crédibilité, car si on ne doit pas oublier tous les aspects positifs d’un projet (ce n’est pas de l’habileté politique, mais simplement une bonne gestion de projet), il faut que les interlocuteurs soient en revanche certains qu’on ne leur cache pas des aspects négatifs, afin qu’ils puissent juger si les avantages dépassent les inconvénients.
Pour résumer sur ce sujet, nous disons donc clairement non à l’habileté politique mais oui à l’habileté du bon artisan du service public : écoute réelle, tolérance, compréhension, efficacité, droiture…
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