Propreté et verdissement : via des échanges avec les conseils de quartier, nous définirons ensemble les lieux qui pourraient être reverdis et mettrons au point un système de remontée d’information temps réel permettant à tous les habitants de faire connaître où intervenir pour des problèmes de propreté
Tranquillité publique : nous augmenterons les effectifs de police de proximité en journée (ASVP) et créerons une petite équipe de police dédiée à la tranquillité publique en horaires décalés (18h-24h). S’agissant de la télésurveillance nous étudierons comment la développer dans le sens d’une vraie vidéoprotection (temps réel) tout en renforçant les règles en vue d’une garantie absolue du respect de la vie privée.
Solidarité renforcée : plus pour les très défavorisés, pour les familles (réduction du budget global pour multiactivité sportive-artistique-musicale), pour les jeunes (soutien, conseil, mentorat-coaching collectif et individuel) et pour tous ceux qui connaissent un accident de la vie (maladie, accident, perte d’emploi, séparation, violences conjugales,…)
aide au maintien à domicile : service complet de type conciergerie pour aider au maintien à domicile des personnes diminuées (très âgées, malades, accidentées,…) et éviter les placements en hôpital ou maison de retraite
Management participatif : s’inspirer des principes de management de type qualité totale (boîtes à idées, cercles de qualité) afin de permettre aux personnels d’améliorer les conditions de travail, tout en gagnant en efficacité globale par suppression des tâches inutiles (« les non-valeurs ») et meilleure réactivité. Ceci fonctionne très bien (Richard Domps l’a mis en oeuvre dans son passé professionnel) tant sur le plan de l’ambiance au travail que de la réduction des coûts.
Redistribuer les gains d’efficacité : un management très participatif mais aussi une meilleur conduite de projet avec association étroite des habitant(e)s surtout dans les phases amont de conception, diminueront les allers et retours, les incertitudes, les reprises et changements de directions, toutes tâches parfaitement inutiles et coûteuses. Pour l’avoir expérimenté, dans le passé, Richard Domps a pu constater des baisses de coût unitaires de 20% en 5 ans. Ces gains d’efficacité seront affectés pour un tiers à l’accroissement de la politique de solidarité (cf. ci-dessus), pour un tiers au cadre de vie, pour un tiers à la réduction des impôts.
Concertation réelle : le mot « réel » associé à « concertation » signifie que nous cesserons les fausses concertations coûteuses et peu productives. Nous nous appuierons plutôt sur de vrais conseils consultatifs qui discuteront de vrais projets d’amélioration à court ou long terme. La publicité personnelle pour le maire et son équipe sera complètement supprimé : leur seule publicité se fera à travers les projets réalisés et l’avis réel des Fresnois(es) (instance indépendante du Cabinet du Maire, contrairement à l’organisation actuelle).
Métro : c’est le moyen de transport le plus efficace (rapidité , fréquence, régularité), confortable (quand ils ne sont pas bondés comme actuellement) et écologique (électricité, moindre consommation d’énergie par personne transportée et donc contribution à la réduction des gaz à effet de serre et de la pollution urbaine). Son coût d’investissement (de l’ordre de 200 millions par km) conduirait à une dépense de 30-40 milliards pour prolonger toutes les lignes de métro aux confins de la métropole du Grand Paris (en plus du Grand Paris Express), soit moins de deux ans de CICE pour une utilisation sur plus d’un siècle.
L’opération serait très rentable financièrement du fait de la diminution des autres coûts liés aux transports de surface et en particulier de la voiture individuelle. Il faut simplement changer les mentalités de nos dirigeants français puis européens, pour quel règles budgétaires publiques rejoignent les règles budgétaires privées (où on sait que les investissements s’amortissent sur la durée d’utilisation et n’entrent pas dans les dépenses, comme les règles publiques l’imposent actuellement). Ce sera donc un combat politique qui demandera quelques années.
Dans l’attente on demandera simplement la prolongation de la ligne 4 de Petit-Bagneux jusqu’à Fresnes et, si possible peut-être Wissous, pour desservir toute cette partie nord de l’Essonne (parking à vélos et à voitures à prévoir), ce qui diminuera un peu la circulation de transit à Fresnes.
Un beau et grand marché central : situé à l’angle Barbusse-Zola avec la 186, il redonnera l’habitude de faire ses courses en ville et dynamisera ainsi les commerces de centre ville (Ténine-Barbusse au sud, Charcot-Zola au nord) ; ce regain en faveur de l’achat local pourrait aussi bénéficier aux autres centres commerciaux de la ville.
La difficulté principales proviendra de l’appropriation communale des surfaces nécessaires (abords de la 186 et surtout dalle de couverture). De nombreuses discussions en perspective avec l’Etat, la Région et le Département. Là encore un combat politique à mener avec l’appui de tous.
Confortation du poumon vert de la plaine Montjean : il s’agirait de pérenniser son existence et sa vocation naturelle par une mise à disposition de l’ensemble de la Métropole du Grand Paris (via le résau de métros). On pourrait y adjoindre quelques établissements de recherche appliquée et de formation-information en direction des scolaires, des étudiants, des professionnels, des restaurateurs,… en complément de la Cité de la Gastronomie (prévue à Chevilly au pourtour nord du MIN de Rungis) ; fermes-modèles pour productions bio/raisonné, musée, salle de conférence…
Rénovation de la prison : l’Etat doit plus investir dans la rénovation des prisons afin qu’elles deviennent un lieu de réinsertion bien plus efficace). Dans cette perspective l’Etat devrait construire des prisons sur de vastes surfaces mais en étudiant bien l’accessibilité ferrée (navettes à grande vitesse pour rejoindre la région parisienne en une demi-heure). Dans cet ensemble la prison de Fresnes serait maintenue mais sur une surface réduite (un tiers ou un quart) pour des expérimentations de nouvelles pratiques en faveur de la ré-insertion. La surface libérée servirait de vaste parc pour les habitant(e)s de Fresnes Avara-Charcot-Zola, avec aux franges quelques habitations… mais quand le métro arrivera à Fresnes.
Là encore il s’agit plutôt d’une projet à long terme. Mais plus on en parlera – et de façon concrète – plus on habituera les esprits des hauts fonctionnaires à une vraie solution bien plus efficace et durable qu’une petite rénovation sur site constamment annoncée… et toujours différée.
Plus grande solidarité métropolitaine en faveur du logement : Fresnes a déjà bien accru sont parce de logements sociaux et il est temps que les communes en déficit prennent leur juste part. Fresnes est exactement dans la moyenne du territoire mais plus dotée que ses proches voisines : il est donc normal que Fresnes se tourne vers un moratoire sur la densification tant que le métro ne la dessert pas.
Nous avons déjà fait une proposition de ré-équilibrage métropolitain via un amendement lors de l’adoption du PMHH (plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement) mais Madame la Maire a refusé de mettre aux voix l’amendement proposé (en ne se conformant pas au règlement intérieur d’ailleurs, lequel indique que tout amendement est recevable et doit donc faire l’objet d’un vote). Nous la réitérerons quand nous serons aux commandes !