Fresnes et les transports en commun

Depuis plus de 150 ans Fresnes dispose de transports en commun proches, rapides et fréquents pour rejoindre Paris (la ligne de Sceaux à Antony est à une quinzaine de minutes à pied du centre de Fresnes), mais le développement des transports en commun ferrés n’a pas pratiquement pas bougé dans les soixante dernières d’années : le RER C à Chemin d’Antony ne compte toujours qu’une rame toutes les demi-heures et aucune autre ligne de train ou de métro n’a été créée, malgré le quintuplement de la population.

A part le bus 187 et le TVM qui ont une bonne fréquence en journée, les autres lignes sont assez lentes et surtout peu fréquentes (¼ d’heure d’espacement en moyenne, voire plus pour le 396). En soirée, la fréquence est encore bien moindre et la nuit c’est l’arrêt complet : tous ceux qui travaillent en horaire décalé sont contraints à de longues durées de transport ou à l’usage de la voiture.

Les injonctions moralisatrices envers les utilisateurs de voitures individuelles sont  malvenues. La puissance publique ferait bien mieux de développer une offre de transports en commun rapides, fréquents et fiables, sous forme de métros automatiques principalement, seule solution écologique aux déplacements urbains qui permettra, comme à Paris, de pouvoir s’affranchir de la voiture.

Sur le court-moyen terme, il faudra lutter pour plus de transports en commun légers (bus notamment) afin de rejoindre les nouvelles lignes du Grand Paris Express déjà planifiées (la ligne 14 et la ligne 15, qui devraient être mises en services vers 2024).

C’est bientôt et nous avons déjà commencé à demander, via le projet de territoire conduit par le Grand Orly Seine Bièvre, des bus plus rapides et surtout plus fréquents sur l’ensemble du Territoire pour rejoindre au plus court les nouvelles lignes du GPE.

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