La concertation, ce n’est bien sûr pas présenter un
projet déjà défini et n’accepter que des modifications à la marge. Cela a
souvent été le cas dans le passé et cela ne sera plus.
Mais ce n’est pas non plus réunir le ban et
l’arrière-ban, sans idées précises, simplement pour faire croire qu’on est à
l’écoute. Là aussi, cela ne doit plus être.
La vraie concertation, c’est décider ensemble
de projets ambitieux et porteurs d’amélioration réelle.
La concertation doit être réelle et efficace. Elle ne doit pas avoir pour unique objectif d’asseoir sa popularité. Elle devient inutile et inefficace s’il s’agit de flatter certains ou d’énoncer des banalités qui font plaisir : « c’est vous qui décidez », « il faut qu’on vous écoute », « c’est vous qui savez mieux » (alors pourquoi élit-on des représentants ? Pour qu’ils jouent aux petits télégraphistes entre les citoyens et l’administration ?)
Passé un petit moment qui flatte l’ego de quelques-uns, tout le monde s’aperçoit rapidement qu’il a perdu son temps, que cela a coûté assez cher et surtout que ce qui est consigné aurait pu être directement écrit par l’équipe municipale, sauf à penser qu’elle ne sait rien sur rien et découvre Fresnes.
A ces happenings coûteux, peu utiles et heureusement peu fréquents (un peu avant la fin du mandat, pour se faire ré-élire), on préférera des points de rencontre annuels dans ce que nous dénommerons « budgets participatifs élargis »
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