En parallèle avec le projet communal de territoire dont l’horizon est le long terme, nous engagerons également une réflexion participative sur l’évolution urbaine à court-moyen terme.
Là encore, nous nous ferons aider de façon légère (l’important c’est le fond, pas la forme), par des urbanistes, afin d’envisager comment orienter l’urbanisation de notre ville de façon compatible à ce qu’elle pourrait devenir à un horizon de quelques décennies, quand les lignes de métro automatiques arrivant à Fresnes auront été construites.
Nous reprendrons certains éléments de l’étude Fresnes 2030, laquelle avait mobilisé de nombreux Fresnois(es) sur des projets concrets, en particulier ceux sur le centre ville et sur la bordure nature-sports-loisirs constituée par le Parc des Aulnes et le Parc des Sports.
S’agissant de la partie nord de notre ville, nous entreprendrons une réflexion pour étudier comment pourrait s’insérer territorialement une belle prison moderne et resserrée qui conserve les éléments historiques les plus importants. Nous étudierons aussi quel pourrait être le devenir (espace verts surtout, petits immeubles marginalement) de l’espace libéré.
Dans tous les projets, nous travaillerons avec les aménageurs et bailleurs sociaux pour une réelle mixité sociale, comme c’était le cas de Paris quand elle était encore une ville populaire.
Des structures locales de rencontre et de concertations seront mises en place pour faire en sorte que cette intégration sociale soit effective et pas simplement un slogan vertueux mais sans effet. Il ne suffit pas de dire « y’a qu’à » pour que de belles idées se mettent en place : il faut aussi un peu de travail, d’application et d’implication.
Ces méthodes de travail « sociales » et « urbanistiques » pourront aussi s’appliquer à des quartiers actuels qui ne sont pas encore à l’optimum (par exemple le quartier de la Cerisaie qui est très loin du concept d’écoquartier).Comme dans les opérations de rénovation urbaine subventionnées par l’ANRU (agence nationale de rénovation urbaine), ces opérations se feront avec une étroite association de la population, en incluant deux cercles : celui des habitants du quartier et celui de toute la commune.
La situation urbanistique actuelle est l’œuvre conjuguée de l’avant-dernier maire et de la maire actuelle.
Qu’elle se dise maintenant en désaccord avec la politique passée est bien conjoncturel, puisqu’elle fut 2ème adjointe en charge de l’urbanisme pendant deux mandats (13 ans !) et même présidente (rémunérée) de la SEMAF (société d’économie mixte d’aménagement de Fresnes). Si le désaccord était aussi fondamental, elle aurait pu au minimum demander à changer de délégation.
Ce qu’on peut le plus reprocher à l’ancienne politique urbanistique, c’est de rester le « nez dans le guidon » sans une vision cohérente de l’avenir (en particulier quel impact sur les circulations et sur la solidarité urbaine ?). Aucune étude ni mesure n’ont réellement été conduites, sauf peut-être en matière d’écoles et encore : on entend en effet beaucoup de critiques.
Nous ferons nos meilleurs efforts en ce sens, dans le cadre des finances de la ville, ce qui interdit de promettre des miracles à très court terme (nous sommes plus optimistes sur le moyen et surtout le long terme).
Voici pourquoi cette étude de recadrage à court-moyen terme est absolument indispensable, afin que, comme plusieurs Fresnois(es) l’ont dit dans l’étude Fresnes 2030, les opérations de densification soit circonscrites et raisonnables, et que, dans le reste de la ville, on arrête ces projets anarchiques favorisés par un PLU pas assez cadré dans ses exigences paysagères et environnementales . Pour mémoire, le PLU fut aussi l’œuvre conjointe de Jean-Jacques Bridey et de Marie Chavanon.
Vice-président de l’EPT Grand-Orly-Seine-Bièvre, Richard Domps a eu la responsabilité d’une grosse délégation comprenant à la fois la politique de la ville et le pilotage, avec les maires concernés, de 13 projets de rénovation urbaine.
Sur le volet politique de la ville, il a travaillé dans plusieurs directions : mise en place de conseils citoyens avec des moyens humains de « coaching »(voir concertation), mise en place d’un fonds de soutien territorial aux actions innovantes, création d’un fonds d’entreprises pour développer les actions en faveur des quartiers (sans se limiter aux quartiers prioritaires),…
S’agissant du volet rénovation urbaine, nous avons bien évidemment respecté le cadre institutionnel existant, mais en lui donnant une traduction maximale : lors de la conception du projet lui-même (association des habitants et des conseils citoyens dès les phases amont du projet) et pour les opérations de relogement (que ce soit de la réhabilitation ou de la démolition-reconstruction).
Il a également élaboré les contours d’un fonds de solidarité territoriale de rénovation urbaine qui pourrait être voté prochainement.
Quand on voit les méthodes assez peu concertatives dans les projets conduits à Fresnes, on s’aperçoit que nous avons de grosses marges de progrès en la matière, en s’inspirant des 13 projets de rénovation urbaine.
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