Le déficit métropolitain en la matière est considérable et Fresnes seul ne peut y porter remède. D’autant plus que les règles d’attribution sont complexes et que Fresnes ne maîtrise qu’une faible part des logements qui se libèrent.
La seule politique vraiment efficace est une politique intercommunale (« l’agglomération » Grand Orly Seine Bièvre) et surtout métropolitaine.
En matière de logements, Fresnes a déjà bien apporté son concours et peut donc assez légitimement invoquer des principes de solidarité impliquant les autres villes métropolitaines, notamment celles qui sont sous-dotées en logement sociaux.
Lors de l’adoption du PMHH (Plan Métropolitain de l’Habitant et de l’Hébergement) nous avions proposé un amendement visant à inscrire ce principe de solidarité métropolitain et surtout d’en donner une expression concrète permettant de mesurer les efforts des communes en retard en matière de logement social.
Mais Madame la Maire n’a pas voulu mettre aux voix notre proposition d’amendement et le PMHH a donc été adopté avec quelques remarques non contraignantes… et donc quasiment inutiles !
A l’avenir, nous reprendrons notre combat politique en vue d’une vraie solidarité métropolitaine en matière de logement, afin que nos concitoyens puissent trouver des logements sur Fresnes (si les communes sous-dotées en logement social font un effort, la pression de la demande sera un peu moindre à Fresnes) ou éventuellement dans d’autres communes, s’ils préfèrent pour des raisons familiales ou professionnelles.
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