Certains d’entre nous viennent de la gauche historique, celle qui croit fermement aux valeurs républicaines de liberté, solidarité, laïcité, ouverture, humanisme,… sans concession, pas plus aux ultralibéraux qu’aux identitaires de toutes obédiences. La vraie gauche, celle qui fut grande dans son refus de toutes les exploitations et oppressions.
D’autres parmi nous se sentent proches de la droite républicaine : ils ont les mêmes valeurs républicaines et constatent également que la plupart des réformes libérales impulsées par la droite et la gauche ont affaibli notre pays et dégradé le niveau de vie, non seulement des précaires et des pauvres, mais aussi des classes moyenne et moyenne-supérieure.
D’autres enfin (les plus nombreux), ne s’intéressent pas ou plus à cette fausse opposition gauche-droite qui n’est plus qu’un positionnement marketing « d’écuries politiques » plus imaginatives en discours et postures, qu’en actes et projets.
Tous constituent un large rassemblement citoyen au service d’une politique beaucoup plus solidaire, plus dynamique et centrée sur l’humain, l’argent n’étant qu’une contrainte pas un maître.
Aidez-nous à engager le débat sur les programmes, pour que, en 2020, à Fresnes, nos concitoyen(ne)s votent pour ce qui leur apparaît comme le plus crédible dans la direction du progrès, de l’efficacité et, surtout, du bien-vivre à Fresnes.
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Fresnes (se fera) avec Vous
MA POSITION PERSONNELLE (Richard DOMPS)
Plutôt que de laisser n’importe qui dire ce que je serais censé penser, je préfère vous livrer quelques mots sur mon passé politique et ma position actuelle.
J’ai adhéré au Parti Socialiste en 1978, après l’échec de la gauche aux législatives de 1977. J’ai été un militant actif (puisque j’ai même été N°2 de la fédération du Val-de-Marne, il y a environ 10 ans) et en même temps critique.
Je constatais en effet que les questions de personnes étaient bien plus importantes que la réflexion politique et programmatique, laquelle n’était en fait que le support des ambitions : d’où le côté « pas-fini » des idées et programmes avancés. C’est ce qui a fait que, en 2012, à peine élu, Hollande et son gouvernement se sont tout-de-suite assis sur les promesses de campagne.
Je ne débattrai pas si ces promesses étaient bonnes ou non, réalisables ou non (bien que je pense qu’on aurait pu obtenir de l’Europe une politique moins récessionniste et notamment plus d’investissements écologiques) ; je dis simplement que, quand on fait des promesses, il faut au moins essayer – et essayer réellement, avec conviction – de les mettre en œuvre. Ce qui ne fut pas le cas de cette mandature inutile.
A compter de 2012, j’ai donc commencé à être très déçu de l’action de notre parti ou plutôt de son inaction, puisque, sur aucun sujet gouvernemental, il ne prenait l’initiative du dialogue et du débat. Là encore, je ne dirai pas que les frondeurs avaient tort ou raison, mais par contre il est évident que, quand on ne fait rien, cela ne peut que mal se passer. Bravo aux deux premiers secrétaires successifs de l’époque (oui, il en a fallu deux pour toujours ne rien faire, un exploit !).
Malgré cela, je restais, plus par fidélité que par conviction. D’ailleurs les autres écuries n’étaient guère plus tentantes voire encore moins : alors pourquoi changer ? Mais j’abandonnais mes responsabilités fédérales et ne venait plus que par habitude.
Le comble de l’inaction fut atteint avec les Européennes de 2019. Vous avez compris ce qu’aurait fait le PS s’il avait été en position majoritaire ? Non… et moi non plus. Quelques paroles pour proposer un peu tout ce qui peut faire plaisir à tout le monde, mais sans prioriser et encore moins expliquer comment on s’y prendra. Degré zéro de la réflexion et du courage politiques. Une simple lettre au Père Noël !
Par chance, mon indiscipline municipale m’a valu une exclusion et je ne suis plus tenu à aucune réserve. Je peux penser librement et dire les choses telles que je les vois (beaucoup les voient comme moi, d’ailleurs) et non telles que certains les travestissent.
Alors si on vous demande si je suis de gauche, vous pouvez répondre non : depuis longtemps, elle ne porte plus les valeurs de démocratie, de progrès, de solidarité,… qui m’avaient fait adhérer. Mais je garde toute mon estime et mon amitié à mes anciens compagnons, y compris ceux qui ne l’ont pas encore quittée !
Si on vous demande si je suis de droite, vous pouvez aussi répondre non. Laquelle d’ailleurs ? L’autoritaire ? La réactionnaire ? La libérale-conservative ? Lesquelles ont toutes des idées aussi bâclées que la gauche. Ce n’est pas mieux sur ce bord-là, depuis que le gaullisme est passé aux oubliettes.
Alors ni de gauche ni de droite du moins telles qu’elles sont devenues, guère macroniste non plus, je me veux en toute liberté avec mes ami(e)s et sympathisant(e)s, dans l’objectif d’impulser une nouvelle politique tant au niveau local que national (à ce niveau, la tâche est démesurée, mais réfléchir et agir maintient en forme et cela finira peut-être par aboutir !).
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