Le fonctionnement sera axé sur un certain nombre de principes fort :
– un management réellement participatif au sein de la mairie, afin de créer une bonne ambiance et optimiser les méthodes de travail,
– une réelle concertation avec les habitants tant au sein de conseils consultatifs (conseils de quartier, commissions extramunicipales) que dans la conduite des différents projets, sans négliger les élus de l’opposition qui peuvent avoir aussi de bonnes idées
– une gestion de projets bien formalisée, avec des étapes claires où tout le monde sait où on en est et ce qui reste à décider ou à faire
– un processus budgétaire qui associe réellement l’ensemble de la population fresnoise et pas simplement sur une part infime de budget (comme la plupart des expériences de budgets participatifs)
– une communication centrée sur les besoins réels d’information (la vie quotidienne, les projets,…), en évitant l’auto-célébration qui a un coût non négligeable pour les finances de la Ville
– une gestion raisonnée des dépenses, pas pour engranger des excédents mais pour équilibrer rigoureusement les budgets. Augmenter les excédents financiers au détriment des services et en augmentant les impôts, n’est vraiment pas un titre de gloire ! Ce qu’on attend d’une équipe municipale, c’est de faire le plus et le mieux possible, dans un cadre budgétaire raisonnable.
Pour résumer, nous sommes favorables à une gestion dynamique et très participative, qui permettra de faire plus et mieux, à finances constantes et peut-être même (légèrement) réduites.
L’affectation des gains d’efficacité à de nouveaux services ou à une contraction des impôts, sera un des débats majeurs lors des rencontres annuelles de budgets participatifs élargis .
On pourrait se fixer une orientation de 1/3 pour la cadre de vie, 1/3 pour la solidarité, 1/3 pour la réduction des taux d’imposition.
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