Pour ceux qui ont connu Fresnes dans les années 1960, l’urbanisation intensive qu’elle a subi est un vrai crève-coeur. Mais le passé est celui qu’il a été et il nous faut « faire avec ».
Sur le court-moyen terme, l’important est de revoir le PADD (plan d’aménagement et de développement durable) et le PLU (plan local d’urbanisme) pour sauvegarder ce qui reste de nature en ville et en particulier les quartiers pavillonnaires qui offrent leurs beaux jardins aux regards de tous.
Un autre espace de développement de la nature en ville pourrait être les abords de la 186, ainsi que sa dalle de couverture.
Enfin une rénovation-reconstruction de la prison dans un format resserré, pourrait libérer un bel espace vert public pour les habitants de Charcot Zola et de la Vallée aux Renards.
Sur le très long terme, on pourra faire évoluer l’aménagement national afin de dé-densifier la MGP (et les autres métropoles) au profit de la revitalisation démographique et économique de nos provinces. C’est ce mouvement politique d’ensemble que nous essaierons d’impulser via notre projet communal de territoire . Dans 20-30 ans c’est long, mais peut-être serons-nous encore à Fresnes : nous ne regretterons pas d’avoir « mouillé la chemise », incité d’autres communes métropolitaines à élargir le mouvement et finalement d’avoir enfin réussi à modifier la politique nationale d’aménagement du territoire, dans le sens d’un ré-équilibrage au profit des zones en déclin démographique.
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