Il est très délicat de mesurer jusqu’à quel niveau des dépenses de table sont acceptables ou non. Certaines des dépenses qui nous ont été rapportées sont visiblement très excessives.
A contrario, fixer des normes trop basses relèverait de la démagogie : comment échanger valablement lors d’un repas pris à la va-vite ou dans des conditions de bruit qui découragent l’échange de travail ? Il vaut alors mieux prévoir une rencontre dans un bureau, cela coûte encore moins cher. Tout est question d’emploi du temps et de disponibilité des uns et des autres.
Identiquement, il peut être utile d’engager quelques frais de communication pour approfondir un sujet précis, mais lancer une grande étude sans contour et orientation politique préalables, ne se comprend guère quand on est élu depuis plus de 20 ans.
Il s’agit visiblement de dépenses destinées à promouvoir l’image d’un futur candidat, ce qui représente plus un but personnel que collectif.